vendredi 9 mars 2007

Sensationnalisme politiquement correct

C'est avec intérêt que j'ai visionné l'émission du dimanche 4 Mars "5 ans avec" diffusée sur M6, au cours de laquelle le candidat Jean Marie Le Pen était interrogé par 3 journalistes de la chaîne, Estelle Denis, Anne-Elisabeth Lemoine et Bernard de la Villardière.

Ce dernier, genre type aristocrate arrogant, a montré tout l'étendue de sa "nullitude" comme dirait Marie-Ségolène, lors de sa séance de questions au candidat Le Pen, bafouillant ses mots de manière incompréhensible et conduisant une interview digne d'un élève de CM2. Je remercie la chaîne de diffuser cette émission en directe, condition sine qua non pour juger de la qualité des intervenants. Il va sans dire que les positions anti-immigration de Le Pen ont été maintes fois dénoncées par ce trio infernal, qui n'a pas hésité non plus à ressasser les éternelles "petites phrases", comme pour mieux masquer le manque flagrant d'argument sur la supposée dangerosité du FN. Dans ce genre d'entretiens, on pourrait presque croire que ces journalistes, abolitionnistes, souhaitent malgré tout la peine de mort aux Nationaux.


Le petit soucis, c'est que le même soir M6 diffusait une émission spéciale, Exclusive même paraît-il, sur la Guyane, au cours de laquelle on a pu admirer le formidable aventurier La Villardière, chaussé de mocassins et d'un pantalon de toile beige, prenant l'avion (que dis-je, le vieux Coucou!) pour se rendre dans les contrées les plus reculées de la République, et n'hésitant pas à mettre sa sécurité en danger à bord des pirogues sur le fleuve Le Maroni. Hostile la Nature. Cela prête à sourire, lorsqu'on a eu la chance comme moi, de mettre les pieds en Guyane des années avant ce Tintin des villes, et que l'on constate que contrairement à ses voisins, le Surinam ou le Brésil, ce département atypique reste tout de même un sacré îlot de civilisation au beau milieu de la Jungle.
Mais le plus surprenant au final, c'est bien la tonalité alarmiste et sensationnaliste de ce reportage puisqu'on pouvait y apprendre que les drogués sont ultra-nombreux la nuit venue à Cayenne, que la délinquance y est très forte, que l'immigration clandestine crée des situations insoutenables aux villes proches des frontières, et que la gendarmerie intervient régulièrement pour chasser les pilleurs d'or des mines perdues au milieu de la forêt guyanaise. Le reportage continue de plus-belle en dévoilant que les maternités françaises sont littéralement assaillies par les femmes des pays voisins venues accoucher en territoire Français dans le secret espoir que leur enfant sera régularisé et que elles aussi donc, que des milliers de clandestins viennent se faire soigner par les médecins Français gratuitement, et que lorsque la situation l'exige on paie le billet d'avion à ces personnes pour aller à l'hôpital de Cayenne pour suivre des soins intensifs ou de meilleur qualité.
J'avoue avoir crue me trouver devant un reportage du "Droit de Savoir" (ce que l'on sait déjà) de TF1, que les médias gauchistes accusent souvent de faire le jeu de l'extrême droite.

A rebours de toutes les inepties que l'on pouvait entendre face à Le Pen sur le colonialisme ou les bienfaits de l'immigration, cette émission tendait ainsi à démontrer que la France faisait énormément pour ces populations clandestines, qui par leur afflux causent de nombreux problèmes de sécurité, et dont le coût formidable s'en trouvait dénoncé. La Villardière, malgré ses gesticulations de l'après midi, venait une fois de plus de prouver que le candidat FN avait entièrement raison, et que sans stigmatiser les populations immigrées, il avait été l'un des premiers à mettre en garde sur les problèmes de flux migratoires et sur les coûts extraordinaires engendrés pour porter à bout de bras ces clandestins toujours plus nombreux et malheureux.

En somme, la situation de la Guyane prouve qu'aujourd'hui la France accueille de fait toute la misère du monde qui l'entoure.


Coïncidence, cette semaine le "Magasine de la Santé" sur France 5 consacrait son reportage hebdomadaire sur la Guyane, et les téléspectateurs purent méditer sur la réalité de la situation sanitaire du pays.
On y apprenait ainsi aujourd'hui que le SIDA faisait des ravages parmi les clandestins :
- 70% des patients de jour de l'hôpital de Cayenne sont séropositifs
- avec plus de 1% de la population sur son sol atteinte, le département se classe dans les zones de grande épidémie pour cette maladie
- les clandestins sont soignés avec la trithérapie (bonjour le trou de la Sécu)
On pouvait même y voir de jeunes filles de 15 ans venir accoucher pour la 2e ou 3e fois déjà à la clinique Française.

Il est urgent d'informer les Français sur la situation réelle et de prendre les mesures de long-terme nécessaires, à la fois pour notre Nation et pour fixer les populations immigrées dans leur propre pays.